Quelle variante appliquer dans quelle situation?
La case G doit être cochée dans l’une ou l’autre des situations suivantes:
- en cas de fourniture de chèques-repas dont la valeur ne dépasse pas CHF 180.– par mois;
- lorsque l’employeur permet à ses collaborateurs de prendre des repas à prix réduit;
- lorsque les repas sont pris à l’extérieur durant au moins 50 % des jours travaillés.
(S’il existe un règlement des remboursements de frais agréé, la case doit être cochée la plupart du temps dès 40 %. Si les repas sont pris à l’extérieur durant plus de 60 % des jours travaillés, il y a lieu en outre d’inscrire le commentaire suivant sous chiffre 15: «Repas de midi payé par l’employeur».)
Chiffre 2.1
A l’intention spéciale des branches dans lesquelles il est d’usage d’intégrer le couvert et le logis à la rémunération (hôtellerie, restauration, entreprises d’informatique), l’Administration fédérale des contributions a édité une «Notice sur l’estimation de la pension et du logement des salariés» qui précise les montants à appliquer en vue d’une compensation. Ces montants y étant indiqués en fonction de l’âge (adultes, enfants jusqu’à 6 ans, enfants de 7 à 13 ans, adolescents de 14 à 18 ans), il convient de bien organiser la collecte des données pour assurer un traitement correct.
S’il n’y a lieu de mentionner en case G ni une participation de l’employeur aux repas (à noter que les fruits, le café et autres ne comptent pas en l’espèce) ni le seuil ouvrant droit au remboursement de repas pris à l’extérieur, on pourrait partir de l’idée que l’employeur n’a rien d’autre à prévoir. Lourde erreur! Pour les collaborateurs assujettis à l’impôt à la source, tout repas de midi pris en charge par l’employeur doit être traité comme un élément de salaire soumis à l’impôt à la source. On peut comprendre le motif invoqué par les autorités fiscales, à savoir que c’est nécessaire parce que la déduction intégrale des repas pris à l’extérieur est incluse dans le barème de l’impôt à la source. Il n’empêche que le surcroît de travail à accomplir pour se conformer à cette obligation n’est pas négligeable et ne répond pas à l’objectif initial, qui était d’éviter autant que possible des différences entre prélèvements à la source, impôts (certificat de salaire) et cotisations d’assurances sociales. Dans ces cas-là, faut-il intégrer les montants pris en compte au titre de l’impôt à la source dans le salaire brut et, pour les contribuables non assujettis à l’impôt à la source, indiquer ce même élément de rémunération à la rigueur au chiffre 13 ou pas du tout, suivant la situation concrète dans l’entreprise?
Il est compréhensible que des entreprises ignorent cette distinction entre collaborateurs assujettis et non assujettis à l’impôt à la source et s’accommodent d’un risque de compensation pour le cas où il y aurait une révision de l’impôt à la source.